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Changer sa consommation

Quel accompagnement pour modifier sa consommation d'alcool ?

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Si vous voulez changer votre consommation d'alcool - l'arrêter ou bien la réduire -, vous pouvez choisir de chercher une aide en ce sens.

A cet égard, vous pouvez obtenir des informations anonymement auprès d'Infor-Drogues (tél. 02/227.52.52) ou prendre directement contact avec votre médecin de famille.
Vous pouvez également contacter Télé-Accueil, 24h/24, au numéro de téléphone gratuit 107 ou via le chat à l'adresse www.tele-accueil.be.

Pas de traitement «magique»

  • Il existe différentes formes de soutiens possibles, mais aucun "médicament magique" ou "méthode magique" ne résoudra tout sans aucune démarche active de votre part.
  • Il n'est pas possible de contraindre quelqu'un à arrêter de boire tant qu'il n'est pas lui-même porteur de sa démarche. Si ce n'est pas le cas, le risque est que dès que la contrainte aura disparu, il recommencera à boire.
  • L'arrêt ou la réduction de la consommation se déroule souvent comme un processus d'essais et d'erreurs. L'intention d'arrêter ou de réduire sa consommation est une condition sine qua non, mais ne suffit généralement pas.

En quoi l'accompagnement est-il efficace ?

Voici un certain nombre d'éléments qui ont prouvé leur efficacité dans la plupart des méthodes d'accompagnement :

  • Le renforcement de votre motivation à arrêter ou à réduire votre consommation. Ici, vous êtes invité à réfléchir aux avantages et aux inconvénients de l'alcool, mais aussi aux avantages et aux inconvénients de la réduction ou de l'arrêt de votre consommation.
  • La prise de conscience des autres objectifs que vous voulez atteindre et pour lesquels l'alcool vous empêche d'avancer, vous freine ou vous limite dans vos possibilités.
  • Le traitement des symptômes de sevrage
  • La prise éventuelle d'un traitement de soutien
  • Apprendre d'une part, à reconnaître les situations dans lesquelles vous éprouvez des difficultés à ne pas boire, et d'autre part, à faire face autrement à ces situations.
  • Le renforcement de votre confiance en soi, notamment en mettant l'accent sur vos qualités et compétences du moment. Une formation aux aptitudes sociales peut éventuellement être envisagée.
  • L'association de votre partenaire et/ou d'autres personnes de votre entourage au traitement, si cela s'avère indiqué.
  • Apprendre à faire face à une rechute possible. En faire une expérience d'apprentissage plutôt qu'une preuve d'«échec complet».

Les formes d'accompagnement

1. Selfhelp

  • Vous vous mettez à la tâche suivant votre propre initiative, éventuellement aidé par une personne proche et de confiance. Cependant, si vous avez bu sur une très longue période ou de très grandes quantités, nous vous conseillons de consulter votre médecin de famille afin d'éviter les risques liés au sevrage.
    Voir aussi : Les risques d'un arrêt soudain de la consommation d'alcool
  • Vous pouvez recourir au programme d'Aide en ligne (programme en autonomie ou avec l'accompagnement par un thérapeute professionnel).
  • Vous pouvez faire appel à un groupe d'entraide animé par des pairs, comme les AA (Alcooliques Anonymes) ou Vie Libre. Ils se réunissent régulièrement et apportent un soutien, du vécu, des informations utiles, etc.
  • AA
  • Vie Libre

2. L'aide ambulatoire

«Ambulatoire» signifie que vous prenez rendez-vous avec un thérapeute et qu'au terme de l'entretien, vous rentrez chez vous.

  • Plusieurs organisations comme les Services de Santé Mentale (SSM), les CPAS, votre médecin de famille ou encore les PMS..., apportent une prise en charge et un soutien de première ligne.
  • Si vous avez besoin d'un accompagnement plus spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous au cabinet privé d'un psychiatre, d'un psychologue ou d'un psychothérapeute.
  • Pour un accompagnement plus spécialisé, vous pouvez vous adresser à un centre de soins ambulatoires, comme un service de santé mentale. La plupart de ces centres reçoivent une subvention de la part des pouvoirs publics, ce qui leur permet de ne demander qu'une faible contribution financière à leurs patients. Parmi ces centres, certains sont spécialisés dans les problèmes d'abus de substances licites et illicites.
  • Infor-Drogues peut aussi vous aider à vous faire une idée de l'offre. Vous pouvez prendre contact anonymement avec Infor-Drogues par téléphone (02/227.52.52, de 8h à 22h du lundi au vendredi et de 10h à 14h le samedi).

3. L'aide résidentielle

  • «Résidentielle» signifie que vous séjournez pendant un certain temps dans un centre ou une clinique. La durée peut varier de quelques jours à plusieurs semaines voire quelques mois.
  • Si les problèmes sont trop lourds ou si l'arrêt de la consommation est trop difficile (ou trop dangereuse), une admission en hôpital est possible.
  • Pour les hospitalisations de courte durée, il existe: des centres d'intervention de crise (attachés à certains hôpitaux), des services psychiatriques ou des services de désintoxication dans les hôpitaux généraux. Il existe également des centres proposant un programme thérapeutique à court terme (généralement de trois semaines).
  • En ce qui concerne les admissions de longue durée, on distingue les admissions en clinique de désintoxication spécialisée (pour quelques mois) et les communautés thérapeutiques (jusqu'à un an). Certaines cliniques et communauté thérapeutiques proposent des séjours de courte ou de longue durée.
  • Infor-Drogues peut aussi vous aider à vous faire une idée de l'offre de soins existante. Vous pouvez prendre contact anonymement avec Infor-Drogues par téléphone (02/227.52.52, de 8h à 22h du lundi au vendredi et de 10h à 14h le samedi).